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Histoire

Un bureau. Des murs chocolat mat, des boiseries de bois sombre. Une baie vitrée au fond, dont un épais rideaux bordeaux recouvre les carreaux. Le mur de droite, une bibliothèque du même bois sombre que le reste, du sol au plafond. De petits spots éclairent certains titres, judicieusement placés. À gauche, une console maquille un mini bar, une cheminée de pierre dans laquelle brûle un feu. Le rebord est recouvert de trophées. En face de l'âtre, deux fauteuils de tissu gris. Au sol, un grand tapis, épais, qui empêche tout bruit de pas, recouvre la majorité du parquet en chêne brun. Sur les murs restants, de grandes peintures d'époques, traditionnelles. En face, trônant, un vaste bureau de bois sombre, avec son large fauteuil de cuir. Un pc portable noir est fermé dans un coin. Quelques dossiers sont éparpillés. On n'entend que le bruit du feu et le tic tac constant d'une vieille horloge normande, encastrée dans un angle de la bibliothèque imposante. Le lieu est calme, et impose un profond respect. Deux hommes entrent et s'assoient sur les fauteuils...

14H15 - Bureau du directeur - Paris, France.

Journaliste "J" - Pour commencer, merci de m'accueillir dans ce somptueux bureau Mr. de Fravres.
Pierre "P" - Mais c'est avec grand plaisir ! C'est toujours un honneur de pouvoir répondre à la presse.

J - Oh... Et bien merci... Euh... On commence ?
P - Je suis tout ouïe.

J - Il paraîtrait donc que vous aller reprendre la direction d'une très grande école d'équitation...
P - Oui en effet... Ce n'est pas qu'une rumeur. J'ai bien peur que se soit la réalité. On m'a proposé le poste de directeur il y a un petit mois maintenant et j'ai accepté la proposition.

J - Prendre les commandes d'un site comme Full Horse ne vous impressionne-t-il pas ?
P - Si. Bien sûr que si. Quel homme ne craindrait pas l'échec face à l'ampleur d'une telle tâche ? -il sourit- Mais, j'ai bon espoir pour ce Haras. Je suis certain de pouvoir faire quelque chose de bien avec cette école. Vous savez, elle est très réputée. Mondialement connue maintenant. Dans chaque pays qu'elle traverse, elle laisse une certaine trace. Mais elle a toujours portée de grandes valeurs, qui sont aussi les miennes et c'est pour cette raison que j'ai décidé d'accepter le poste. Cela aurait été... vraiment dommage si une telle académie... Que dis-je, une telle institution aurait du fermer ses portes.

J - Vous ne craigniez pas la masse de travail qui vous attend ?
P - Pourquoi je le craindrais ? Je suis déjà à la tête d'une écurie de compétition avec son lots de problèmes et de voyages. L'échelle est plus vaste certes, mais il n'y a rien que je ne connaisse pas déjà. Soyez rassuré, tout se passera bien.

J - Oh mais j'en suis certain... Vous êtes un homme de cheval remarquable et je ne douterais jamais de vos capacités. D'ailleurs, vous trempez dans le monde du cheval depuis tout jeune non ?
P - Oui c'est ça... Mon grand-père élevait des chevaux de sport. Il ne faisait que les vendre mais mon père a fait évoluer le domaine en écurie de propriétaire et de compétition. Puis nous avons accueillit des concours, de plus en plus grand et reconnu... Jusqu'à atteindre les étoiles ! -il rit cette fois.

J - C'est vrai que votre CSI deux étoiles est mondialement reconnu. Vous y avez même participer si je ne me trompe pas ?
P - En effet ! J'étais en selle sur Gavroche... J'ai arrêté la compétition quand il a du prendre sa retraite de façon anticipée...

J - Suite à une blessure ?
P - C'est exact. Je n'ai pas voulu reprendre de cheval derrière lui et j'ai décidé d'entamer la direction ! Mon père voulait prendre une retraite anticipée à son tour alors... C'était plus simple pour tout le monde de me donner les rênes du domaine. Et puis, je connaissais parfaitement la place, j'ai grandi dans cette écurie !

J - C'est vrai... D'ailleurs, on pourrait refaire une petite chronologie de votre parcours pour nos lecteurs ?
P - Pas de soucis ! Et bien je suis... presque né là-bas ! J'ai grandi au milieu des chevaux d'élevage et de compétition. J'ai commencé les concours à l'âge de neuf ans, sur un petit poney français de selle... Quidam il s’appelait. Puis j'ai commencé les chevaux. Ulrik et Tania... J'ai été champion de France junior avec les deux. Puis les concours se sont enchaînés avec Gavroche... Pendant cinq ans avec pas mal de belles victoires...

J - Vous avez même frôlé les JO !
P - Oui ! Mais Gavroche est tombé malade avant le départ... Il était un peu fragile comme cheval mais terriblement efficace.

J - Vous allez l'emmener avec vous à Full Horse ?
P - Non je le laisse ici, il a bien mérité sa retraite.

J - Et bien... En tout cas, je vous souhaite bon courage avec l'académie Mr. de Favres !
P - Merci à vous. Et merci de vous être déplacé !

J - Merci pour l'accueil ! C'était Charles Deguet, votre reporter préféré !