Annonces

Histoire

Michele est née au tout début de l'été, ou à la fin du printemps, sous un beau 22 juin de l'année 1995. Bien que ses parents soient tous les deux brésiliens, elle est né en Angleterre, à Glasgow, et a acquis la nationalité britannique de part sa naissance. On ne peut pas dire qu'elle ait eu une enfance malheureuse. Au contraire. Mais elle fut un peu chaotique. A peine avait elle passé son premier anniversaire qu'elle se retrouva à déménager pour la première fois de sa vie. Et ce ne serait pas la dernière. Sa mère souffrait depuis très longtemps d'épisodes dépressifs assez important. Après deux ans sans en souffrir, ce fut à l'anniversaire de sa fille qu'elle eu un épisode important et prit la décision de regagner sa terre natale : Porto Alegre, au sud du Brésil. Elle laissa son mari seul à Glasgow et rejoignit sa mère. Michele passa deux années là bas, chez sa grand-mère maternelle, à être plus éduquée par elle que par sa mère, avant de regagner l'Angleterre. Son père la réclamait, sa mère allait mieux, les deux filles reprirent donc le chemin de l'île britannique. Michele, qui venait de passé deux ans au Brésil à apprendre le portugais, rencontra ses premières difficultés en entrant à l'école à Glasgow. Elle ne connaissait pas un mot d'anglais et sa mère n'avait fait aucun effort pour le lui apprendre. Heureusement, jeune comme elle l'était, elle ne rencontra pas trop de soucis à s'intégrer. Elle se fondait dans la masse sans faire de bruit et était beaucoup aidé par son père quand il revenait du travail. Sa mère ne s'occupait que peu d'elle, son père prenait le relais autant que possible. Les retours au Brésil se multiplièrent. A raison de tous les deux ou trois ans. Michele était baladé entre Rio, Porto et Glasgow.

Se faire des amis dans de telles conditions n'est pas chose aisé. Avoir un animal de compagnie non plus. Alors la jeune femme se concentra sur la seule chose qu'elle pouvait avoir à portée de main sans arrêt : les livres. Tous les sujets y passaient, mais celui qui revenait le plus souvent concernait les chevaux. En quelques années elle avait un niveau théorique tel qu'il ne lui manquait pas grand chose pour être au niveau des bons enseignants. C'est son père le premier qui comprit que son attrait se transformait en passion. Et à l'aube des 16 ans de la jeune fille, quand sa mère voulut une énième fois repartir à Rio, son père refusa. Il garda sa fille avec lui pour lui apporter plus de stabilité et lui permettre de vivre sa passion. Pleinement. Elle commença l'équitation en centre équestre à la rentrée de ses 16 ans, à raison de 3 cours par semaine. 2 collectifs et 1 particulier. C'était beaucoup. Mais c'est la première fois que son père voyait sa fille aussi épanouie. Après une année entière à ce rythme, il devint indispensable de prendre une monture pour la jeune fille. Une monture qui pourrait la suivre dans son évolution fulgurante. Son père et son coach lui trouvèrent donc un cheval en location et elle commença la compétition à la rentrée suivante.

Elle n'avait pas vu sa mère depuis deux ans quand cette dernière réapparu dans leurs vies. Michele avait presque 18 ans et elle venait de décroché son diplôme de fin de secondaire avec un an d'avance. Il était acté qu'elle partirait en école d'ingénieur ensuite pour étudier la nutrition animale. Sa mère tenta de tout remettre en question et d'emporter sa fille au Brésil à nouveau, mais son père ne céda pas. Ce fut la véritable rupture. Sa mère repartie seule au Brésil et ils ne la virent plus jamais. Ce ne fut pas spécialement un choc pour Michele. Elle n'avait jamais été proche d'elle. Mais son père fut un peu plus touché. Avec le départ de sa fille pour ses études, il se retrouvait toujours un peu plus seul... En attendant, Michele poursuivit son chemin équestre en parallèle de ses études et se retrouva bien vite en équipe nationale junior de saut d'obstacle. C'est là que John la repéra pour la première fois, alors qu'elle remportait un prix national en équipe. Mais elle ne vit rien de tout cela.

Michele termina ses études, devenant une âme éclairée de l'alimentation équine et une cavalière émérite. Elle poursuivit son chemin de cavalière de compétition avec son cheval de location -son père n'avait pas les moyens d'assurer ses engagements et sa carrière sportive et acheter un cheval en sus- et elle continua d'avoir de très bons résultats en compétition et avec l'équipe d'Angleterre... Jusqu'au jour où son cheval se fit un peu vieux et prit une retraite méritée. Alors qu'elle cherchait un nouvel équidé -et un travail à la suite de ses études et de quelques années consacrées seulement à l'équitation- elle fut contacté par Claire et elle proposa sa candidature auprès de John. Elle n'y croyait pas vraiment mais finalement... Une nouvelle aventure se présenta à elle !