Jeff
Dans ma vie, c'est moi qui fait ma propre loi...
{ Toi...
Jeffrey Castiel Marshall est né en 1986, il a donc 35 ans. Il est de nationalité américaine et parle anglais. Il a très bon niveau équestre.
{ Au Haras
Dans l'Académie, il estéleveur. Il va utilisé les chevaux de son élevage et enfin, son avatar est Andrew Cooper
Physique
Il a conscience d'être le cliché parfait des vieux cowboys des séries télévisées. Son fidèle chapeau vissé sur la tête, dont le cuir est marqué par les années et les intempéries. Un bon jeans bien solide qui est souvent accompagné par de longues chaps en cuir, des chemises pas trop serrées, mais qui dessinent parfaitement sa silhouette. Car malgré son look, Jeffrey a un physique attirant. Un corps marqué par le travail physique, et un regard qui dévoile tout le charme de sa personnalité.
Caractère
Accueillant • Amusant • Artiste • Attentif • Attentionné • Charismatique • Courageux • Curieux • Énergique • Enthousiaste • Explorateur • Expressif • Fier • Fidèle • Franc • Galant • Gentil • Gourmand • Impulsif • Indépendant • Inébranlable • Intelligent • Intrépide • Juste • Loyal • Malicieux • Ouvert • Original • Paisible • Passionné • Protecteur • Rassurant • Sécurisant • Sérieux • Serviable • Spontané • Taquin • Tendre • Vif • Viril • Vrai
∞ ∞ ∞
— PARRAIIIIIIIIIN !!!
Un boulet de canon se jeta dans mes bras alors que je m’empressai de le soulever dans les airs, provoquant son rire cristallin d’enfant. Je m’amusai ainsi pendant cinq minutes avant qu’il réclame son câlin du matin, Sanyel trouva naturellement sa place contre mon torse en blottissant sa tête dans mon cou. Je pouvais sentir son souffle encore chaotique sur ma peau, ma main caressa doucement ses cheveux en me dirigeant vers sa maison.
— Je te ramène ta crapule Lilith.
Mon regard se posa sur la jeune femme dont le ventre était bien rebondi, les traits de son visage montraient bien son épuisement. Je reposai l’enfant à terre avant de lui ordonner d’aller faire un beau dessin pour sa maman. Il ne posa aucune résistance, courant rapidement à l’intérieur de la maison.
— J’aurai dû te choisir à la place de ton cousin.
— Je suis loin d’être parfait Lilith et Peter est un bon mari.
— Il évite son propre fils !
— C’est son premier enfant.
— Et moi donc !!!
Je me rapprochai d’elle pour l’inciter à s’asseoir sur le banc à l’entrée, la gardant dans mes bras avec tendresse. Les émotions de sa grossesse étaient de plus en plus fréquentes, elle était une femme assez fragile et inquiète de nature. Je lui embrassai les cheveux avant de la rassurer de mes nombreuses paroles. Lui affirmant que son mari l’aimait, qu’il était juste maladroit avec ses enfants, mais qu’il était si fier d’eux. Un refrain que je répétai inlassablement jusqu’à ce qu’elle retrouve son calme.
— Tu vas lui manquer...
— Je reviendrai, ce n’est pas un adieu. Puis il se rapprochera de son père ainsi.
— Tu devrais te marier Jeff, avoir tes propres enfants...
— Je suis déjà marié Lilith, à mon métier et mes chevaux.
∞ ∞ ∞
— Le médecin ne t’avait pas interdit de faire des efforts trop importants ?
— Au diable ce médecin de merde ! Je travaillais déjà dans les pâturages alors qu’il était encore pendu aux jupes de sa mère !
Mon rire s’échappait faiblement de mes lèvres alors que mon regard croisa celui de mon grand-père. Il se redressa complètement en récupérant un vieux torchon pour désencrasser ses mains du cambouis du vieux tracteur. Les années avaient marqué les traits de son visage, si fidèle aux Ranchers des films il avait toujours un certain charme selon moi. Même si mon affection pour lui doit troubler ma vision de cet homme.
— Tu pars quand déjà ?
— Dans une semaine, j’ai encore quelques entretiens à voir et le changement de troupeau demain.
— Je vois... C’est bien...
Je m’approchai du tracteur afin de reprendre les réparations de mon grand-père, ce dernier s’installa sur l’une des bottes de foin de la grange en soupirant longuement. Malgré ses paroles le médecin n’avait pas tort, son cœur se fatiguait bien rapidement.
— Est-ce que tu regrettes le choix qu’on a fait ta grand-mère et moi en te privant de retrouver à Chicago ?
— Tu sais bien que non, je vous en ai voulu quand j’étais jeune et con. Mais cette vie me plaît et me plaira toujours. Je reviendrai, si c’est la question que tu te poses. L’académie est juste quelques années de vacances.
Dans son regard on pouvait y lire le soulagement, il doutait toujours de ses choix qu’il avait dû faire me concernant et je le comprenais parfaitement. Je n’avais pas été le petit-fils idéal à cette époque-là, il en a durement bavé avec mon caractère... Au final, c’est grâce à lui que je suis devenu l’homme que je suis.
— Tu es un brave homme Jeffrey.
— Merci papi.
Histoire
J’observai le plafond de la chambre depuis dix minutes, écoutant la respiration régulière de mon jeune amant. La soirée avait été riche en nouvelles et émotions, un sourire se dessina sur mes lèvres alors que je repensais à la proposition de l’Italien. Il avait toujours su manier parfaitement les mots, attisant sans effort l’envie des gens à le suivre aveuglément dans ses idées. Mon regard se posa un court instant vers sa silhouette endormie, puis lentement je quittai la chaleur des draps pour récupérer rapidement un boxer traînant sur le sol. Il était déjà tard dans la matinée, mon cousin risquerait d’être grognon le reste de la journée en voyant que je n’avais pas fait mes tâches quotidiennes.
Je m’installai devant la fenêtre de ma chambre, observant l’extérieur où des rires d’enfant se faisaient entendre. Je ne mis pas longtemps à remarquer mon filleul en compagnie de son shetland appaloosa, ils jouaient visiblement à se poursuivre dans le pré. Il était incroyablement débrouillard et indépendant pour un enfant de cinq ans, rien ne semblait lui faire peur pour le plus grand drame de sa mère. Mon regard balaya les environs du Ranch, tellement typé ancien et authentique. Il y a de cela des années auparavant, j’avais détesté ce paysage qui allait être ma nouvelle maison.. Maintenant, j’avais du mal à m’imaginer ailleurs, avec une autre vie que celle du Cow-boy que je suis devenu...
Des bruits de draps se firent entendre, signe imminent du réveil de mon amant. Je me tournai vers lui en m’appuyant contre la rambarde en bois de la fenêtre, croisant mes bras sur mon torse dénudé en le contemplant simplement. Il était d’une beauté sournoise et presque irrésistible, cela faisait combien d’années que je le connais ? Il me semblait que c’était hier qu’il débarquait pour une semaine de randonnée sauvage, qui ne fit au final jamais. J’étais assez fier d’avoir rendu cet homme passionné par l’équitation Western et notamment les compétitions de Reining.
— Toujours à m’admirer...
— J’aime les belles choses.
Un sourire s’afficha sur ses lèvres alors qu’il se redressa sur le lit, dévoilant son torse parfaitement dessiné. Je restai à ma place en gardant le regard brillant vers lui. Il n’y avait rien de plus agréable le matin que la compagnie d’une personne qu’on apprécie.
— Tu as réfléchi à ma proposition ?
— Oui...
— Et te laisseras-tu séduire ?
L’amusement étira les traits de mon visage alors que je m’approchai lentement vers le lit. Cela faisait des mois qu’il me parlait de sa prestigieuse académie nomade, d’incroyables possibilités pour briller dans les compétitions. Actuellement, les propriétaires de l’élevage de chevaux américains avaient décidé de rentrer chez eux, laissant ainsi une place très désirable pour un éleveur comme moi. Il fallait être un peu fou pour refuser une telle proposition, Ezio m’offrait la chance de découvrir le monde et de faire valoir mes chevaux...
— Je le suis totalement... Et si on signait ce contrat ?
Mes lèvres se posaient délicatement sur celles de mon amant qui ne mit pas longtemps à me répondre avec tendresse et désir... Dans un mois, je partirai le rejoindre à Full Horse embarquant quelques chevaux pour prendre la place d’éleveur, mais aussi celle de moniteur Western.
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Date d'inscription : 14/09/2013
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