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Histoire

Il avait trois ans quand il perdit sa mère. Ce fut le premier coup dur qui entra dans sa vie. Et la première chose dont il se souvient clairement de son enfance : l'enterrement de sa mère. Sa mère était cavalière de complet de classe internationale. Son père était éleveur. A eux deux, ils avaient bâti un empire dans le monde équestre, et John a toujours baigné dans ce milieu là, depuis sa plus tendre enfance. Ses parents s'étaient installés au sud de l'Angleterre, en banlieue de Londres. La proximité de la grande ville plaisait à ses parents tout comme la campagne dans laquelle ils étaient. Mais le drame eut lieu quand même... Sur un terrain de concours en plus de cela...

Le père de John, James, supporta très mal cette perte. Les premières années, l'élevage failli bien faire faillite. James sombra dans l'alcool et cela entacha grandement ses affaires et rendait ses choix discutable. Il acquit une solide réputation d'homme intraitable et sévère. Et c'est ainsi qu'il éleva son fils les premières années de son entrée à l'école. John était un garçonnet réservé, qui ne faisait pas beaucoup de bruit, qui ne jouait pas avec les autres enfants. Quand il rentrait chez lui le soir, il avait souvent déjà fini ses devoirs et allait directement voir les chevaux. Il grandit auprès d'eux. Il apprit auprès d'eux. James se mit très vite en tête que son fils devait reprendre l'élevage après lui. Aux sept ans du garçon, il cessa de boire et devint un peu plus doux. Durant plusieurs années, l'élevage redevint prospère et l'image du père s'adoucit un peu. C'est à cette même période qu'une enseignante du garçon s'inquiéta de son comportement : elle pensait au départ que John était dépressif. Mais un passage rapide chez le psychologue de l'école découvrit une toute autre chose : John souffrait d'alexithymie. Un mal qui empêche de ressentir les émotions ou rend leur interprétation très difficile. James refusa catégoriquement que l'information soit donné à son fils. Il était déjà assez étrange comme cela avec sa manie de répondre à tout, pas la peine de l'affublé d'un mal supplémentaire. John grandit donc en ignorant les noms des mal qui le touchait...

Il se passa plusieurs années avant que son père ne boive un verre d'alcool à nouveau. C'était l'hiver des 15 ans du jeune homme. Un coup dur encore qui fit perdre pied à son père. A partir de ce moment là, John ne revit plus jamais son père sobre. Assez grand pour comprendre cependant, c'est John qui prit l'élevage en main dans sa plus grande partie. Il avait sauté plusieurs classe durant une scolarité chaotique mais enrichissante pour lui et il était seulement à quelques mois de décroché son diplôme. Ce qu'il fit, avec brio. Il entama en même temps la compétition de complet. Il voulait suivre les traces de sa mère, sans trop savoir vraiment pourquoi. Son père ne lui pardonna jamais ce choix. S'il criait souvent après son fils à ce sujet -qui lui, restait stoïque- cela s'arrêtait là. Il le laissait poursuivre ses affaires sans rien dire.

Avec une carrière sportive bien entamée, John suivit des cours par correspondance. Des études supérieures pour parfaire son panel de savoir. Il suivit des études de management, et de comptabilité. Deux licences qu'il eut haut la main. En parallèle, l'élevage était plus florissant que jamais et il entrait à 18 ans dans l'équipe junior d'Angleterre de complet. Son parcours équestre se poursuivit jusqu'aux jeux olympiques et aux championnats mondiaux. Les victoires s'enchainaient, autant en individuel qu'en équipe. Il coachait également d'autres cavaliers, mais il préférait largement éduqué les chevaux qu'il faisait naître à l'élevage. Bien éduqué les chevaux et les voir gagné. C'était là un de ses plus grands plaisir.

Mais parfois, le sort s'acharne. Son père buvait de plus en plus et devenait de plus en plus dangereux pour lui même et les autres. Si John avait bien tenté plusieurs fois de le faire soigner ou de le placer dans un endroit où il serait encadré, rien n'y faisait. C'était toujours un échec et son père revenait. John s'était presque fait une raison, mais les choses devenaient compliqués. Les drames s'enchainèrent sur la même semaine. En concours complet, John était loin de la maison. L'orage grondait, les chevaux avaient tous été rentré en box, étalons comme juments. Seuls les jeunes restaient en pré. Le matin, John était sur le cross avec sa jument de tête. Il avait plu la nuit précédente et le sol était parfois glissant. Une courbe un peu trop ouverte et ce fut la chute. La jument glissa à l'abord d'un tronc qui surplombait un contre haut. Une jambe coincé dans le troc, le reste du corps qui bascule. Par chance, John fut projeter loin de la jument. Quand elle tomba au sol, un membre entièrement fracturé, le cavalier n'était pas en dessous -ce qui lui aurait été fatal-. Il fallu abattra la jument sur place. Le soir même, un accident dramatique faisait partir l'élevage entier en fumé. Les chevaux au box et son père, tous succombèrent au drame, le soir même ou quelques jours après à cause des fumées inhalé et des blessures.

En une journée, John perdait tout. Il ne restait qu'une poignée de jeunes chevaux d'un et deux ans à l'élevage. A peine une dizaine. Ils furent tous vendu dans les deux semaines qui suivirent, de même que le domaine de l'élevage, en l'état. L'argent de l'assurance permit d'assuré des réparation, mais peu était récupérable. Après ce mois désastreux, John se retira de la vie publique et personne n'en entendit plus parler pendant deux ans. Nul ne sait ce qu'il a fait durant tout ce temps. Mais deux ans après, il reparait en banlieue de Londres et loue un morceau d'écurie de propriétaire. Il achète 4 chevaux dans le plus grand des secrets et monte une équipe de compétition. Pour quoi faire ? Personne ne le sait vraiment...